D’une telle sensibilité qu’il aurait pu toucher la douleur avec ses mains.
Andy Lowell
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Photo Thierry Grillet
Têtes en bois suspendues, 3 fois plus grande que nature
Le lâcher-prise… ça pourrait être un mot clef pour mon art, ma manière de travailler. Comme écrivait Fernando Pessoa l’Art est une communication aux autres de notre identité profonde avec eux. Cela induit une plus vaste dimension que soi-même. Il y a cette image du paratonnerre aussi, pour parler de l’Art, ce principe de capter ce qui n’est pas captable a priori. Comme de dessiner le visage de gens avant même de les voir pour la première fois… ce qui m’est arrivé.
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J’ai commencé les mandalas en créant des bougeoirs, le défi était de créer ces objets avec une seule feuille d’acier, en pliage, pour que le tout crée des jeux d’ombres et de lumière. Puis je me suis amusé à les mettre près des fenêtres, ils se sont expansés en quelques sortes pour devenir des mandalas. Je crois que j’ai compris à ce moment là ce qu’est un mandala, cette expansion de l’énergie à partir du centre, qui est simplement un reflet des dimensions de départ mais simplement magnifiées. Ce qui demande une très haute concentration puisque tout se fait sans calcul, dans le ressenti. Tout ça pour créer un objet de méditation.
Je travaille comme un enfant, de manière naïve quelque part. Tous les enfants sont des artistes moi j’ai simplement continué. Et en même temps on est tellement marqué par les choses que l’on vit enfant.
C’est la seule oeuvre qui me reste de cette période parisienne quand j’habitais un ancien atelier de Gauguin (de 100 mètres carrés). Je n’avais ni argent ni outils à l’époque.
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boyer
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